DANSE MANDALA
DANSE MANDALA
En 2004, j’ai reçu en transmission une danse sacrée, méditative.
Omraam Michael Aivanhov disait : « Plus tard il existera une école dans laquelle les humains apprendront par des mouvements accompagnés de musique comment se renouveler et renaître physiquement et moralement »
Cette danse c’est cela, une voie initiatique, ressentie comme un appel du cœur, par chaque personne désirant s’engager dans un travail de transformation
alchimique, de purification intérieure.
C’est la danse de la vie, de l’énergie, de l’éveil. Elle me connecte à la terre, aux éléments , aux étoiles. Elle fluidifie, augmente, purifie mon énergie, me centre et équilibre les deux polarités yin-yang de mon corps . Par la pratique, il se produit une ouverture au niveau de mon cœur et des différents centres énergétiques que sont mes chakras, accompagnée d’une expansion de conscience, d’une transformation intérieure et d’un sentiment de légèreté, ma matière s’allège.
Cette danse m’harmonise, équilibre mes différents plans, physique, énergétique, mental et émotionnel, psychique. Elle unifie mes différents corps en un tout harmonieux.
Elle s’effectue sur le rythme quaternaire du pouls de la terre.
A chaque pas, j‘entre en connexion avec elle . Je renoue cette alliance de l’engendrement. Elle me porte. J’ai conscience de mon poids. J’abandonne toutes mes résistances par la force gravitationnelle.
Je lâche prise. Mon corps devient de plus en plus vivant . Le geste, porté par le souffle est de plus en plus habité.
Le rythme prend alors possession de mon corps. Je sens que ce corps ne m’appartient pas, cela danse, respire en moi, monte, descend, tourne, virevolte. Il est quelque chose de plus vaste, de plus grand, habité par la conscience divine.
En dansant, je permets à l’intelligence de mon corps de s’exprimer, de prendre contact avec ma force d’auto guérison, de régénération. Cette danse me porte, me nourrit, me remplit de joie, me fait avancer sur le chemin de la transformation. C’est devenu une nécessité de la pratiquer d’une manière journalière. C’est ma prière, l’offrande que j’offre à la terre-mère.
C’est une méditation en mouvement par l’enchaînement de vingt et un mouvements.
La danse se compose de trois parties. : La danse des éléments, la danse des système du corps et la danse des nombres.
Nous allons danser la danse de la terre, celle de l’eau, du feu et de l’air. Nous enchainerons avec sept danses en relation avec les différents systèmes de notre corps : système locomoteur urinaire-reproducteur, digestif, circulatoire, respiratoire-auditif, visuel, neurovégétatif, enfin, dix postures statiques pour les dix Séphiroth, de l’arbre de la kabbale.
Pratiquée dans les quatre directions, en partant du sud, cette danse sacrée nous connecte aux énergies liées à la symbolique des nombres, des figures géométriques et des centres psychiques : les chakras, et des points cardinaux, lorsque l’on dessine, sur le sol, un mandala
Un carré pour la danse de la terre,
Autour du carré, un cercle pour la danse de l’eau,
A l’intérieur du carré de la terre, un triangle, pour la danse de l’air,
A l’intérieur du carré de la terre, un cercle à douze rayons, pour la danse du feu.
Au centre du carré de la terre, on dessine des croix et une figure octogonale.
Cette danse est une véritable synthèse des diverses traditions: amérindienne, indienne , hébraique, chrétienne. Son apprentissage simple est à la portée de tous. Elle est d’une grande puissance symbolique, pratiquée en approfondie cette puissance devient phénoménale. Les difficultés rencontrées lors de l’apprentissage, nous renseigne sur nous même ; très différentes d’une personne à l’autre, nous permet de pratiquer le connais-toi, toi-même.
Par la pratique de cette danse, je suis le souffle, le silence, la paix intérieure, l’équilibre, la joie, l’amour.
Mon corps ne ment pas, il ne triche pas. Il parle le langage du vrai. Mon corps, matière, matrice, terre d’accueil, de promesse et de révélation, temple sacré ou se cache ma déité, me permet de me souvenir qui je suis afin de me reconnecter à la source pour devenir co-créatrice de ma vie, à l écoute de
mon âme, en accord avec ce que je suis au plus profond de moi-même.Cette danse me permet d’entrer dans le mystère de mon corps et de ses révélations, elle me révèle à moi-même.
Je suis cet arbre planté en terre, avec ses racines profondes. Ma tête, cime de l’arbre est connectée aux étoiles. J’appartiens à la terre et au ciel. Je suis médiatrice entre ciel et terre, canal de lumière. J’incarne dans mon cœur, dans les milliards de mes cellules corporelles l’amour inconditionnel.
Lorsque je danse, mon corps ne m’appartient plus. Il est en contact avec une sagesse, une intelligence supérieures, mon corps est plus qu’un corps physique. Il est divin. Il sait ce dont il a besoin. Il se connecte à des sources supérieures d’énergie, de lumière. Cette succession de mouvements est une vraie douche énergétique qui entraîne vers la terre toutes mes zones d’ombre, mes scories, mes pensées erronées, mes fausses croyances, cela panse mes blessures émotionnelles. C’est un travail de connexion à la terre, d'ouverture du coeur, de connexion au ciel. Je suis terre et poussière d’étoiles.
Cette danse pratiquée quotidiennement m’ancre, me permets véritablement de m’incarner dans la matière, en étant vraiment centrée dans le Hara. Moi, qui rêva, longtemps à mon ciel et qui refusait de prendre corps, moi qui voulais être pur esprit car la matière était vile et corrompue, aujourd’hui, cette danse est une aide précieuse. Depuis que je l’ai apprise, il ne se passe pas un seul jour sans que je la pratique. Mon corps me rappelle à elle, il se réjouit. Il est plein de joie à l’idée de danser.
Avec cette danse, on entre dans l’espace sacrée des symboles et des archétypes, le langage du corps, celui du ressenti, des émotions.
Cette danse permet au verbe de se faire chair, à l’esprit de s’incarner dans la matière.
Cette danse permet de nettoyer, de purifier des lieux chargés d’émotions et de pensées négatives.
La pratique assidue de la danse, depuis huit années a débouché sur un espace de créativité insoupconnable. A partir du mandala que je dessine sur le sol, j’ai créé toute une série de mandalas qui illustrent mon propos.
Tout acte quotidien que j’accomplis en consience est transcendé. Il devient un acte sacré et donne un sens à ma vie. C’est la vraie vie, cette conscience de n’être que vibration, d’appartenir au tout, à la création toute entière, cette conscience d’interconnexion, d’interrelation avec les autres donne une joie indicible.
Cette énergie produite part ces danses me profite et profite aux autres, elle rayonne de mon corps. En m’aidant moi-même, j’aide les autres, je me donne et je donne.
L’énergie canalisée est engrangée et accumulée dans mon corps, elle agit d’elle-même transforme les événements et harmonise ma vie quotidienne.
C’est une pratique de sanctification de mon corps, de purification pour entrer dans le chœur du temple, le naos, le saint des saint pour incarner la conscience christique. Mon corps est un temple divin.